De l’usage du e inclusif comme accord de genre neutre

Une proposition d’écriture inclusive alternative et complémentaire au point médian

Nathanaël Jourdane
13 min readOct 16, 2020

Accordons-nous un peu de folie

Cet article va massacrer la langue française telle que vous la connaissez.

Voilà. Vous êtes désormais prévenus et si vous pensez que cela peut vous mettre mal à l’aise, vous pouvez passer à autre chose, comme cuisiner un risotto ou tricoter une petite peluche. Il y a plein d’occupations merveilleuses à faire que de lire un article qui peut vous mettre mal à l’aise.

Pour les autres, accordons-nous un peu de folie. Considérons le français comme une langue vivante, une langue qui peut évoluer, qu’on peut remanier de manière à l’adapter à nos usages et à l’évolution de notre société.

Une des grandes évolutions de notre société ces dernières décennies est le droit des femmes (droit de vote depuis 1944 en France, donc très récent à l’échelle de la langue française). Il convient donc de réfléchir à comment mettre à jour notre français poussiéreux, qui s’est modelé dans un contexte où les notions d’inclusivité n’étaient pas vraiment au goût du jour. Il convient de résoudre le problème du manque d’inclusivité dans l’accord de genre.

De nos jours, on essaie de palier à ce problème avec ce qu’on appelle l’écriture inclusive. Gardons en tête que celle-ci est un concept et non une règle à appliquer : il y a différentes manières de faire de l’écriture inclusive. L’une d’elle, qui semble majoritairement acceptée aujourd’hui, est le point médian, comme dans : j’ai des ami·e·s doué·e·s.

Cet article va vous présenter une autre proposition d’écriture inclusive, alternative et complémentaire au point médian.

L’importance d’un accord de genre neutre

L’écriture inclusive me paraît en fait être un problème complexe nécessitant de revoir de manière plus globale la manière dont on accorde les genres en français.

Nous devons avoir la possibilité d’avoir une écriture réellement non genrée, comme c’est le cas dans de nombreuses autres langues (pour reprendre notre exemple, skilled friends en anglais est neutre). C’est un projet ambitieux qui nécessite de remettre en cause les bases de grammaire de notre langue française.

L’usage du point médian pour résoudre le problème de l’inclusivité me semble être une solution rapide à un problème de fond, comme une sorte de bricolage consistant à ajouter un truc au mot si on parle d’une femme.

Le point médian nécessite par ailleurs de prendre en compte à la fois le genre masculin et le genre féminin, ce qui alourdit souvent le mot (« livreur·se·s »).

Nous pouvons faire mieux. Et cela nécessite de prendre des risques.

Levons notre point en l’air pour l’inclusivité

Inventons-donc une nouvelle forme d’écriture inclusive.

On note que de manière générale, ce qui permet d’accorder un mot au féminin, c’est l’ajout un « e ». Maintenant, comment faire pour accorder au genre neutre ? Faisons pareil : ajoutons quelque-chose à la fin du mot qui représente le genre neutre.

Pour faciliter son adoption, essayons déjà de le faire avec les lettres de notre alphabet plutôt que d’ajouter une nouvelle lettre. Et puis ce serait pas mal de faire ça en utilisant la lettre « e » : étant donné qu’elle est déjà utilisée pour le genre féminin, cela aiderait à la transition.

Bon, on a quoi ? Quelle modification peut-on apporter à cette lettre « e » pour qu’elle soit utilisée en écriture inclusive ? Plusieurs options : « ê », « é », « è », « ë », etc. Mais afin de lever toute ambiguïté, nous allons plutôt nous pencher vers les symboles qui ne sont pas déjà utilisés dans la langue française. En cherchant un peu, on en a plusieurs autres : « ẽ », « ē », « ĕ», « ę », « ě », « ė ».

Vu que l’on utilise déjà le point médian pour l’inclusivité, ce dernier symbole, le « ė », se dégage du lot : il s’agit simplement de légèrement déplacer notre point médian. De manière générale, au lieu de le placer à gauche du e, on le place au dessus : motivé·e devient alors motivéė. On est passé de 9h à 12h.

Qu’est-ce que cela ?

Cette proposition d’écriture inclusive se base donc sur un nouveau caractère, le e inclusif, noté « ė » (avec ce qu’on appelle en typographie un point suscrit). Pour reprendre notre dernier exemple, on l’utilise ainsi : j’ai des amiės douéės.

Le e inclusif représente ainsi la marque d’un nouvel accord de genre en tant que tel : le genre neutre, à l’instar des genres masculin et féminin.

Il s’agit en fait d’une règle grammaticale simple : en français classique, hors cas particuliers (que nous verrons plus tard), on ajoute un « s » pour accorder au pluriel et on ajoute un « e » pour accorder au féminin. Avec le e inclusif, on aurait donc une nouvelle nouvelle règle : on ajoute un « ė » pour accorder au genre neutre, pour dégenrer.

Le dictionnaire Larousse nous donne par exemple le mot accordé au masculin et au féminin avant chaque définition, par exemple « doué, douée : [définition du mot] ». L’accord de genre neutre pourrait ainsi y figurer de la même manière : « doué, douée, douéė : [définition du mot] ».

Osons bidouiller le français

De premier abord, cela vous paraît sans doute un peu étrange pour des personnes habituées depuis des décennies à manier le français d’une certaine manière. Gardez en tête qu’elle n’est pas spécialement moins étrange que le français actuel, qui comporte de nombreuses incohérences quand on prend la peine de s’y pencher.

Dans l’imaginaire collectif, le français est figé : en cas de doute sur une orthographe, on utilise divers outils faisant autorité : un dictionnaire, un moteur de recherche, un correcteur orthographique, etc. Mais ces outils proviennent d’organismes qui sont en fait censés observer les usages, non les imposer. Et l’usage, il est entre vos mains, littéralement.

Je vous propose donc, l’espace de quelques minutes, de laisser de coté votre dictionnaire et votre Bescherelle, et de vous plonger dans un nouvel univers grammatical. Et si vous l’appréciez, je vous propose alors d’en faire usage, autant que nécessaire.

Rappel sur l’accord de genre en français

Vous connaissez la règle de base : pour accorder au féminin, on ajoute un « e ». Notre langue étant bien farfelue, il y a bien entendu quelques cas particuliers que nous allons rappeler ici.

  • Les mots finissant par er se terminent par ère au féminin : un léger cavalier / une légère cavalière.
  • Les autres mots terminant par une consonne peuvent voir cette consonne doublée : ce musicien est asexuel / cette musicienne est asexuelle.
  • Les mots finissant par eur se terminent souvent par ice ou euse : un acteur-danseur / une actrice-danseuse.
  • Certains autre mots ne s’écrivent simplement pas du tout pareil au masculin et au féminin : copain / copine ; parrain / marraine ; un fils / une fille ; veuf / veuve.

Rappel sur le point médian

Le point médian est la notation la plus couramment utilisée aujourd’hui pour l’écriture inclusive. Afin de vous permettre de la comparer avec le e inclusif, je présenterai souvent les deux notations dans la suite de l’article. Il convient donc au préalable de faire un bref rappel sur l’usage du point médian (du moins son usage le plus répandu).

Au singulier

Racine du mot + suffixe masculin + point médian + suffixe féminin. Exemples :

  • joli / jolie → joli + ø + · + e → joli·e (absence de suffixe masculin)
  • musicien / musicienne → musicien + ø + · ne → musicien·ne
  • livreur / livreuse → livreu + · + r + · + se → livreu·r·se
  • auteur / autrice → aut + eur + · + rice → auteur·rice

Au pluriel

Racine du mot + suffixe masculin + point médian + suffixe féminin + point médian + marque du pluriel. Exemples :

  • jolis / jolies → joli + ø + · + e + · + s → joli·e·s
  • musiciens / musiciennes → musicien + ø + · ne + · + s → musicien·ne·s
  • livreurs / livreuses → livreu + · + r + · + se + · + s → livreu·r·se·s
  • auteurs / autrices → aut + eur + · + rice + · + s → auteur·rice·s

Usage du e inclusif

Comme vu précédemment, le e inclusif symbolise l’accord de genre neutre et s’écrit « ė ». Il peut s’utiliser en complément du point médian, vous avez donc toute la liberté d’opter pour les deux notations dans un même texte.

On le place à la fin d’un mot pour l’accorder au genre neutre, tout comme on le fait généralement avec le « e » pour accorder au féminin. Une subtilité toutefois : nous allons ignorer les cas particuliers de l’accord de genre listés précédemment, afin de faciliter son utilisation.

Au singulier

Racine du mot + suffixe non-genré. Exemples :

  • joli / jolie → joli + ė → joliė
  • musicien / musicienne → musicien + ė → musicienė
  • livreur / livreuse → livreu + ė → livreurė
  • auteur / autrice → auteur + ė → auteurė

Au pluriel

Racine du mot + suffixe non-genré + marque du pluriel. Exemples :

  • jolis / jolies → joli + ė + s → joliės
  • musiciens / musiciennes → musicien + ė + s → musicienės
  • livreurs / livreuses → livreur + ė + s → livreurės
  • auteurs / autrices → auteur + ė + s → auteurės

Usage du e inclusif dans les cas particuliers de l’accord de genre

Les accords de genre réalisés par l’ajout d’un « e » se prêtent plutôt bien à l’usage du e inclusif : il suffit de remplacer le dernier « e » par un « ė » (douée → douéė).

Mais tout n’est pas si simple [1] : nous allons ici détailler les exceptions de l’accord de genre précédemment évoquées et voir comment s’en sortent les deux types d’écriture inclusive.

Les mots finissant par er

  • point médian : un·e léger·ère cavalier·ère ;
  • e inclusif : unė légerė cavalierė.

Les autres mots terminant par une consonne

  • point médian : un·e musicien·ne asexuel·le ;
  • e inclusif : unė musicienė asexuelė.

Les mots finissant par eur

  • point médian : un·e acteur·ice-danseu·r·se ;
  • e inclusif : unė acteurė-danseurė.

Autres mots ne s’écrivant pas du tout pareil

  • point médian : veuf·ve
  • e inclusif : veuf → veufė

[1] Avis personnel, un bon moyen pour faire évoluer la langue française serait de retirer toutes ces exceptions ennuyante pour l’accord de genre et se débrouiller pour qu’un simple ajout du e pour le féminin suffirait, dans tous les cas. Cela simplifierait l’apprentissage de la langue et faciliterait l’usage et l’adoption de l’écriture inclusive. On peut noter que cette évolution s’opère déjà à de très rares occasions, avec de nouveaux mots comme auteure et docteure en lieu et place de autrice et doctoresse. Pour reprendre les exemples ci-dessus, on écrirait alors : une légere cavaliere, une musiciene asexuele, un hôt / une hôte d’accueil, un prêtr / une prêtre, une acteure-danseure, etc.

Une notation complémentaires au point médian

Cette dernière liste de mots qui ne s’écrivent pas du tout pareil au masculin et au féminin n’est en fait pas négligeable. Cela peut parfois donner des formes plus alambiquées :

  • copain / copine → copainė
  • parrain / marraine → parrainė
  • fils / fille → filsė

Il convient donc de choisir cette notation avec parcimonie en jugeant la compréhension et lisibilité du texte.

C’est pourquoi l’usage du e inclusif se veut complémentaire au point médian : il est bien entendu possible de varier d’une solution à l’autre dans un même texte en fonction vos préférence et de la lisibilité du texte.

Si certains formes dans votre usage du e inclusif ne vous semblent pas adaptées, utilisez le point médian de manière occasionnelle : mes copain·ine·s sont douéės.

Les amateurės du point médian peuvent aussi l’utiliser en complément du « ė ». Supposons que vous appréciez particulièrement la forme directrice plutôt que « directeure » : rien ne vous empêche de mêler les deux et d’écrire par exemple : unė présidentė directeur·ice généralė.

Exceptions du e inclusif

Bien que l’usage du e inclusif se veut aussi simple que possible, il y aura néanmoins deux exceptions, qui sont dues aux particularités de l’écriture et de la prononciation la langue française.

Les mots finissant par x

Qui peuvent être accordés comme s’ils finissaient par « s » :

  • un époux jaloux / une épouse jalouse
  • point médian : un·e épou·x·se jalou·x·se
  • e inclusif : unė épousė jalousė

Ceci afin d’éviter de prononcer le x, qui nuirait à la compréhension orale du texte (épouxė).

Les mots finissant par esse

Qui peuvent être accordés en remplaçant le dernier « e » par « ė », au lieu de l’ajouter à la fin du mot :

  • l’hôte d’accueil est un prêtre / l’hôtesse d’accueil est une prêtresse
  • point médian : l’hôte·sse d’accueil est un·e prêtre·sse ;
  • e inclusif : l’hôtė d’accueil est unė prêtrė.

Ceci afin d’éviter l’usage du « eė » (hôteė, prêteė) un peu perturbant, qu’on aurait envie de prononcer « é » car il se rapproche visuellement de « ée ».

Suggestions pour des déterminants non genrés

En écriture inclusive, les déterminants sont un peu problématiques car leur orthographe est vraiment différente au masculin et au féminin, (ex. : ceux / celles ). Pour beaucoup d’entre eux, notre proposition ne conviendrait pas vraiment et nuirait beaucoup à leur prononciation et donc à la compréhension (ceusė).

Voici donc une liste non exhaustive de suggestions de déterminants non genrés, toujours en utilisant notre e inclusif pour signifier explicitement que cette modification permet de symboliser l’accord de genre neutre.

  • il arrive / elle arrive → iėl arrive
  • ils mangent / elles mangent → iėls mangent
  • ceux qui lisent / celles qui lisent → cėleus qui lisent
  • nous tous / nous toutes : nous toussės
  • le joueur / la joueuse → joueurė
  • l’accord du président / l’accord de la présidente → l’accord dėl présidentė
  • mon délégué / ma déléguée → déléguéė
  • ton directeur / ta directrice → directeurė
  • son chéri / sa chérie → chériė
  • ce musicien / cette musicienne → cėte musicienė

Dans le cas où le déterminant est suivi d’un mot commençant par une voyelle, il est possible de le laisser accordé au masculin, comme cela se fait quand on accorde au féminin :

  • mon avocat / mon avocate → mon avocatė

Bien que la forme neutre du déterminant puisse également être envisagée ( avocatė).

Avantages par rapport au point médian

À ma connaissance, le point médian a été choisi pour l’écriture inclusive pour deux principales raisons :

  • il n’est utilisé nulle-part ailleurs : lorsqu’on le rencontre, on sait que c’est pour l’écriture inclusive ;
  • il est compact (par rapport au tiret, aux parenthèses, etc.) : cela fluidifie la lecture.

On note déjà que le e inclusif est compatible avec ces deux points : il n’est utilisé nulle part ailleurs, et son usage est encore plus compact que le point médian.

Il possède en plus d’autres avantages que je vais lister ici, mais gardons à l’esprit que ces deux écritures ne sont pas en opposition et peuvent s’utiliser ensemble comme vu précédemment.

Un accord de genre neutre

Comme vu précédemment, le e inclusif n’apparaît pas comme un truc à ajouter au mot si on parle d’une femme, mais de la marque d’un nouvel accord de genre en tant que tel.

Plus simple

La règle grammaticale du e inclusif est plus simple que celle du point médian. Petit rappel pour le pluriel par exemple :

  • point médian : racine du mot + suffixe masculin + point médian + suffixe féminin + point médian + marque du pluriel
  • e inclusif : racine du mot + suffixe non-genré + marque du pluriel

Plus lisible

Bien souvent, la forme compacte du e inclusif gagne en lisibilité : on aura beaucoup moins de mal à lire des joliės musicienės que des joli·e·s musicien·ne·s, où la séparation des mots en plusieurs groupes rend la lecture moins fluide.

Plus rapide à écrire

La rapidité d’écriture dépend fortement du nombre de caractères à écrire. Le e inclusif a donc un avantage sur ce point : 21 caractères dans joli·e·s musicien·ne·s, 16 dans joliės musicienės.

Ne découpe pas les mots

C’est subjectif, mais la syntaxe du point médian me perturbe un peu avec cette séparation des mots en petits groupes. Nous sommes habituéės à considérer qu’un mot est, grosso-modo, un bloc de lettres mises bout à bout, et que tout ce qui n’est pas une lettre sépare les mots en deux.

Même dans les mots composés, comme station-service, ou quatre-vingt-dix, chaque bloc pris indépendamment a un sens : station, service, quatre, vingt et dix sont se trouvent dans un dictionnaire. Ce n’est pas le cas des blocs séparés par le point médian, qui n’ont pas de sens en tant que tel : auteur·ice produit le fragment « ice », qui ne veut rien dire en français.

Plus facile a épeler

Cela peut paraître subsidiaire, mais c’est tout de même appréciable :

  • “doué·e·s” s’épelle : d — o — u — e accent aigu — point médian — e — point médian — s
  • “douéės” s’épelle : d — o — u — e accent aigu — e inclusif — s

Plus compact

On économise un caractère au singulier et deux caractères au pluriel, ce qui a ses avantages quand on a un espace limité : lorsqu’on écrit à la main sur une petite feuille, ou bien pour taper un message sur un média social limité en nombre de caractères.

Meilleure prise en charge par les logiciels de lecture

Il semble que les logiciels de synthèse vocale se contentent simplement d’ignorer le point suscrit, ce qui donne simplement le mot prononcé en français correct, avec — roulement de tambours — une priorité du féminin sur le masculin.

Par exemple, le site https://www.readspeaker.com/fr/demos/ nous lis ainsi :

  • un·e chercheur·e : « Un multiplié par e chercheur multiplé par e»
  • unė chercheurė : « Une chercheure »

Prononciation

Faites comme vous le sentez. Je n’ai pas d’avis très tranché sur la question pour le moment.

Il me semble en tout cas important de marquer le genre neutre dans la prononciation, de le dissocier phonétiquement du genre masculin et féminin. Idéalement, ce son ne devrait pas être trop éloigné de la phonétique classique, pour faciliter la compréhension orale.

Ce qui me vient naturellement est donc un son qui se situe à mi chemin entre ce qu’on entend pour l’accord masculin et celui qu’on entend pour l’accord féminin. C’est généralement un son ouvert entre le « e » et le « a », mais cela dépend du mot. Actuellement, je prononcerais par exemple unė chercheurė douéė ainsi : « eune chercheure douè ».

Pour un usage oral, les formes inclusives utilisant les genres masculins et fémnins me semblent néanmoins plus adaptées la plupart du temps, comme dans « bonjour à toutes et à tous ».

Utilisation en informatique

Le caractère « ė » (e point suscrit, en typographie) se note U+0117 en Unicode, et s’écrit ė en html : https://unicode-table.com/fr/#0117.

Dans tous les cas et pour un usage occasionnel, vous pouvez retrouver ce présent article, copier le caractère « ė » et le coller où vous voulez.

Plus spécifiquement, voici comment l’obtenir sur différentes plateformes (si vous trouvez une solution plus adaptée pour votre système, n’hésitez pas à la partager dans les commentaires) :

Windows

Alt + + + 0117

MacOS

Touche Pomme, Préférences Système, Clavier, puis cherchez le ė dans la bibliothèque de caractères ;

Linux

Plusieurs solutions [1] :

Android

Appui prolongé sur la lettre e puis sélectionner ė.

[1] Les solutions listées sont testé sous Ubuntu, mais la marche à suivre est à peu près similaire pour d’autres distributions.

[2] Vous devez au préalable l’activer dans les options, par exemple sous Ubuntu : configuration du système, matériel, périphérique d’entrée, clavier, avancé, Position de la clé de composition, puis sélectionner une touche qui vous convient (j’ai choisi par exemple ctrl droit, que j’utilise rarement).

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